L'OSU-EFLUVE : une recherche fédérative

Publié le 12 novembre 2013 Mis à jour le 9 janvier 2014

La richesse de l’OSU est, par les équipes qui le composent, de couvrir de façon continue les champs des sciences de l’environnement, en passant par les milieux air, eau et sol, en particulier dans les milieux urbains et les espaces bâtis ; les disciplines concernées vont des sciences des matériaux et de la physique à la chimie et biologie, voire à la géographie et aux sciences politiques. Cela offre des perspectives de recherche transversale et interdisciplinaire sur de nombreux aspects.

La richesse de l’OSU est, par les équipes qui le composent, de couvrir de façon continue les champs des sciences de l’environnement, en passant par les milieux air, eau et sol, en particulier dans les milieux urbains et les espaces bâtis ; les disciplines concernées vont des sciences des matériaux et de la physique à la chimie et biologie, voire à la géographie et aux sciences politiques. Cela offre des perspectives de recherche transversale et interdisciplinaire sur de nombreux aspects.

Les aspects les plus intéressants, et qui n’ont pas encore été assez pris en compte de façon intégrative dans les recherches menées par les laboratoires membres de l’OSU, concernent les transferts de polluants et de matière, entre les différents milieux air, eau et sol, en incluant la biosphère végétale et animale et les activités humaines. Des interfaces spécifiques existent entre le bâti et la couche limite atmosphérique et les flux de chaleur qui y sont associés, et entre le bâti et les eaux de ruissellement urbain.

Pour favoriser l’émergence de ce type de recherche intégrative et aux interfaces des milieux,  l’OSU-EFLUVE lancera un appel d’offre annuel de recherche fédérative auprès des chercheurs des laboratoires.

A ce jour, les sites d’observations des milieux air-eau-sol sont disjoints géographiquement. Pour profiter des synergies entre ces observations, et surtout pour développer l’aspect transversal  inter-milieux, il serait important de disposer de ces observations sur un lieu commun.

Un premier site à envisager pour une telle entreprise sera celui de l’ancienne usine de traitement de l’eau à Ivry (94) qui sera ouvert en tant que site de recherche et de formation dans le cadre du projet AQUAFUTURA. Cette plateforme a vocation à rassembler industriels, chercheurs, étudiants autour de la recherche et l’innovation dans le secteur de l’eau et de l’environnement. Elle pourra  comporter à terme des mésocosmes aquatiques permettant, à des échelles pertinentes et sur des durées pouvant atteindre plusieurs années, de simuler le fonctionnement d’écosystèmes aquatiques naturels ou perturbés. La superficie de la plateforme (plusieurs hectares) permettra d’accueillir des systèmes de suivi atmosphérique et d’engager des recherches multidisciplinaires à l’interface entre les milieux air, eau et sol. Des réflexions sur les actions à mener avec l’Observatoire ECCE TERRA, qui est également intéressé à la mise en place d’un tel site d’observation conjointe des milieux, seront engagées.